Pardonner à ceux qui nous ont offensés

Nous commençons aujourd’hui, la semaine numéro 2 des 70 jours de repentance. La semaine dernière, nous étions sur un temps de repentance personnel. J’espère que vous avez eu des discussions vraies et authentiques avec le Saint-Esprit et que vous avez tout amené à la lumière devant Dieu. C’est un exercice très personnel sur lequel nous ne pouvons pas mettre de point de prière. En effet, chacun se retrouve devant Dieu et c’est lui qui sonde nos cœurs.
Pour cette deuxième semaine, nous allons aborder un sujet très délicat qui est inséparable du sujet de la première semaine : pardonner ceux qui nous ont offensés; La prière du « Notre Père » que Jésus a enseigné aux disciples contient une phrase importante qui définit les conditions dans lesquelles Dieu nous accorde son pardon : « pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.« 

Et cette condition se répète à plusieurs endroits dans les écritures:


« Si vous pardonnez aux hommes leurs fautes, votre Père céleste vous pardonnera aussi;  mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre Père ne vous pardonnera pas non plus vos fautes.  Matthieu : 14.15« 

« Or à qui vous pardonnez, je pardonne aussi; et si j’ai pardonné quelque chose à quelqu’un, je l’ai fait à cause de vous, en présence de Christ. 2 Corinthiens 2 : 10« 

Cette semaine, pardonnons à toutes les personnes qui nous ont faits du mal, trahi, blessé, abandonné, etc. Je sais que vous l’avez déjà certainement fait. Mais cette semaine encore, soyons intentionnel sur le fait de relâcher les personnes qui nous ont blessés. Accordons le pardon, complètement et totalement. Attention, accorder le pardon ne veut pas dire que votre blessure va disparaître tout d’un coup. Accorder le pardon ne veut pas dire que vous allez vous réconcilier. Accorder son pardon, c’est se mettre en règle avec Dieu et c’est entre vous et Lui.
Cela ne sera pas facile, mais c’est une décision d’obéissance. Demandons l’aide du Saint-Esprit.


Je vous propose l’action pratique suivante :
1 – Faire une liste de toutes les personnes passées ou présentes qui vous ont fait du tort.
2 – Prier la phrase suivante ou celle de votre choix 
« Par une décision de ma propre volonté, je pardonne à tous ceux qui m’ont blessé ou qui m’ont fait du tort, de la même manière que je voudrais que Dieu me pardonne. Je pardonne en particulier à ……..(Dites le nom de la personne.) Et faite cet exercice pour chaque personne.

Soyez béni(e) dans Sa présence.

Hélah

5 réponses

  1. Les blessures non pardonnées rendent les hommes amer.
    Les portes de.Dieu resteront toujours fermées malgré toute notre bonne volonté, tant que nous chérirons les blessures intérieures.
    Le pardon nous rend libres, léger et aimant., sans hypocrisie.
    Que Dieu nous aide à aller de l’avant en pardonnant ceux qui nous ont fait du mal
    Merci à vous pour ce temps de libération que vous nous amenez à passer avec le Père chaque semaine.
    Dieu vous bénisse

    1. Bonjour Elisabeth,
      Comme je l’ai dit dans la méditation, le pardon ne guérit pas la blessure et il n’y a pas d’obligation de réconciliation. le pardon est un choix que vous faites par obéissance à Dieu et surtout le choix du pardon vous permet de laisser la place au Saint-Esprit qui au fil du temps va mettre un baume de guérison sur votre coeur.le Saint-Esprit prendra le temps qu’il faudra.
      De votre côté, soyez patiente et continuer à prier. Dieu est à l’oeuvre sur votre cicatrice.
      Bénédictions

  2. Par obéissance , j’ai accepté de pardonner à ceux qui m’ont profondément blessée , même quand ces personnes justifient leur attitudes au lieu de reconnaître .

    Maintenant comment
    réagir quand elles pensent que, leur pardonner signifie qu’elles peuvent revenir profiter de vous ? C’est à ce stade que je suis troublée , parce que ça fait remonter des blessures .
    Ma posture jusqu’à présent c’était me tenir loin d’elles …

  3. Pour répondre à la remarque de notre soeur, personnellement je pense que pardonner est différent de mettre des limites et qu’en l’occurrence il faut mettre des limites à certaines personnes abusives. Il faut se protéger de ceux qui ne se remettent pas en question et qui croient qu’ils vont pouvoir continuer. Tout en les libérant par le pardon vous êtes aussi libre de leur dire « non ». C’est tout simplement de la sagesse et de la prudence. Soyez bénie

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